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La viole d'amour est un cousin du violon doté de quatorze cordes dont sept magiques résonnent par sympathie. Henri Casadesus en a été le plus grand maître entre 1900 et 1940. Il est celui qui est allé le plus loin dans l'amélioration de l'instrument et de sa technique.  Il nous laisse un livre de préludes en témoignage de sa virtuosité. Excellent compositeur, Henri Casadesus profite de chacune de ses pièces pour faire un clin d'œil à un compositeur ou à un style de son époque, entre post-romantique, néo-classique et musique moderne. Voici donc un cahier intime emplit de trésors d'un autre temps.

 

Après des années de violon dans la classe de Yolande Leroy de l'école hongroise Tibor Varga et une carrière européenne en musique folk, Yvain Delahousse rencontre la viole d'amour à 27 ans et décide de s'y consacrer totalement. S'en suivent sept années de soliste d'opéra à la viole d'amour, dont l'interprétation du solo consacré à cet instrument dans Les Huguenots à La Monnaie de Bruxelles. Sur viole d'amour seule, il explore le répertoire dédié des grands compositeurs : Bach, Vivaldi, Huberty. Yvain devient vite un grand admirateur d'Henri Casadesus dont il a perfectionné le répertoire auprès de Pierre-Henri Xuereb au Conservatoire Royal Supérieur de Liège ces dernières années. Il joue désormais une copie de la grande viole d'amour mythique de Georges Chanot faite en 1936 pour H. Casadesus à l'occasion de l'exposition universelle de Paris.  Son jeu sur viole d'amour contemporaine explore essentiellement la viole d'amour post baroque et l'évolution de l'instrument à travers les siècles.

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